LE LIEU
L'histoire du lieu
Origine du nom « Les Perrières »
Au Moyen Age, un fortin appartenant au Conte de Savoie se trouvait sur la colline à l’ouest de la propriété. Il se nommait « Le fort de la Perrière » et était bâti sur la paroisse de « Saint Gillin de Ras ». Le Conte de Savoie avait construit ce fortin pour surveiller la route de Voreppe à Saint Laurent du Pont. En effet le Dauphin, Guigues VIII, avait décidé de reprendre ses terres au Conte de Savoie et de marcher sur Chambéry. Ne pensant pas que le fortin de la Perrière puisse résister longtemps, le Dauphin y envoya une petite armée.
Sans nouvelles de la prise du fortin, le Dauphin se rendit sur place et souhaita s’approcher au plus près de la fortification dans le but de l’étudier, bien que ses commandants n’en n’étaient pas favorable. Alors qu’il était sous les remparts avec Hugues Aleman Seigneur de Vaubonnais (ancêtre, coté paternel, des propriétaires précédent l’écolieu) et d’Aimar de Clermont Seigneur de Clermont, et qu’il montrait une partie des murs avec son bras gauche, il reçut un carreau d’arbalète sous le bras qui le blessa mortellement.
Origine de la propriété
La famille Blanchet (ancêtres, côté maternel, des actuels propriétaires) était propriétaire du château de Saint Julien de Ratz, actuellement transformé en sanatorium, ils dirigeaient les papeteries de Rives, aujourd’hui appelé Arjomary Widingstate.
A la fin du 19ème siècle, Alfred Duringe, époux de Suzanne Blanchet, industriel lyonnais, acheta le terrain des Perrières pour 40 000 Francs or, afin d’y construire une maison d’une taille plus réduite que le château, pour que son épouse puisse y recevoir quelques amis.
La construction de la maison se déroula de 1906 à 1907.
Il est amusant de savoir que, pour faciliter la construction, le chemin d’accès actuel avait été équipé d’une voie ferrée pour acheminer plus facilement les matériaux nécessaires.
Bien qu’Alfred Duringe, artiste peintre amateur, ait lui-même dessiné les plans et aménagements, il confia la réalisation à Charles Roux-Meulien architecte bien connu de Lyon (1842-1918).
Certaines décoration du Château détruit ont été retrouvées (probable non certain) et utilisées dans la maison actuelle :
Hugues Aleman et Aimar de Clermont ramenèrent le Dauphin auprès de son armée, qui voyant leur seigneur blessé à mort, et sous ses instructions, chargèrent en désordre la fortification et la prirent. A titre de représailles, ils tuèrent toutes les personnes s’y trouvant et détruisirent, pierre par pierre, le fortin. Le même sort fut réservé au village Saint Gillin de Ras et à ses habitants. Cette bataille se déroula le 25 août 1333 (certains auteurs la situe en juillet 1333). Le Dauphin y mourut et son frère Humbert II lui succéda (Une représentation d’Humbert II se trouve dans le salon, à côté de la cheminée).
Cette période correspond au début de la guerre de cent ans.
En juillet 1350, Humbert II céda le Dauphiné au roi de France, Philippe VI de Valois (Roi de France de 1328 à 1350), contre le paiement de ses dettes et pour se retirer et se consacrer à une vie monacale. Humbert II renonça donc à ses Droits sur le Dauphiné au profit de Charles, petit-fils de Philippe VI, futur Charles V.